En 1781, à l’emplacement de l’actuel CAP 44, se trouve la minoterie de Mr Beconnais, et dès 1818, dans un second bâtiment une raffinerie de sucre de canne est installée. Suive plusieurs modification du bâtiment et changement de propriétaires. Mais, le 4 juin 1886, un incendie détruit entièrement la minoterie. Les murs s’écroulent et le bâtiment n’est pas reconstruit. En 1895, Paul Perraud achète le terrain et implante une nouvelle minoterie ; l’usine de la Piperie. Le bâtiment est donc construit en béton armé suivant le procédé Hennebique. Il est dessiné par les architectes nantais Léon Lenoir, Paul Etève et Louis Albin Raoulx, associés aux ingénieurs Sée de Lille, concessionnaires du procédé Hennebique. En 1972, les bâtiments sont vendus à la Société Civile Immobilière CAP 44 qui les convertissent en bureaux. C’est l’architecte Ferronnière de l’Atelier 44 qui est chargé de la réhabilitation : les poteaux, les dalles sont chemisés et les fenêtres recalibrées pour pouvoir répondre à la nouvelle fonction tertiaire du bâtiment. Est ajouté à ce moment le bardage métallique bleu. En 2010, le bâtiment est une nouvelle fois vidé, et est racheté en 2018 par Nantes Métropole Aménagement. En 2018, une concertation citoyenne est mise en place afin de discuter des usages dont ont besoin les habitants. Le nouveau projet contiendra le musée Jules Verne (1000m²), une médiathèque, un café, un espace de diffusion (voir image 5) ... Le porte-à-faux du pignon ouest sera conservé, et le côté ser...